Frontieres Europe / Russie

Frontière Russo-Estonienne, vers Narva...


Narva est une ville estonienne situé sur la limite nord avec la Russie

Le fleuve Narva traverse la ville

Près de 95% de la population est russophone , la plupart étant issu de l'immigration provenant de le la Russie (ex-Urss) . La ville fut sévèrement touchée pendant la seconde guerre mondiale et pendant les plusieurs années de sa reconstruction, les autorités soviètiques interdire le retour des ses habitants d'origine estonienne bouleversant alors sa composition ethnique.

Les russophones peuvent apres obtention d'un examen de langue et de droits civiques, obtenir la citoyenneté estonienne.


L'aquisition de ces droits est actuellement revue sous la pression de la commission europenne




Grand fleuve frontalier, la "Narva" se plonge entre la mer Baltique et l'entrée du golfe de Finlande délimitant les deux territoires estonien et russe.


A l'UE de construire une politique de codéveloppement et de régulation des flux migratoires. Il n'y a pas de solution nationale. Nous vivons une situation assez aberrante : d'un côté, les Pays-Bas viennent d'annoncer une « amnistie générale » pour tous les immigrés arrivés avant 2001, c'est-à-dire une régularisation massive d'environ 30 000 sans-papiers, et, de l'autre côté, certains Etats européens essaient de mettre en place des mesures visant à mieux contrôler l'arrivée des immigrés sur leur sol : la France, par exemple, qui devrait durcir les procédures de regroupement familial. Fermeture des frontières chez les uns et ouverture chez les autres...

Chisinau, Moldavie


Buccarest, Roumanie

Narva, Estonie




Narva-Jõesuu, frontiere russo-estonienne.








Tiraspol, Republique Autoproclamée de Transniestrie




La Transnistrie, région séparatiste pro-russe de Moldavie, a voté à une écrasante majorité, dimanche 18 septembre 2006, en faveur de son rattachement à la Russie. Le "oui" à la Russie l'a emporté avec 97,1 % des suffrages. Le taux de participation s'est élevé à 77,63 %, selon la commission électorale.




























La victoire du "oui" ne faisait guère de doute dans ce territoire de 550'000 habitants majoritairement russophone, où la propagande du président Igor Smirnov, aux pratiques héritières de la période soviétique, est omniprésente.



La "république" de Transniestrie, autoproclamée indépendante en 1990 sur la rive est du fleuve Dniestr, n'est pas reconnue par la communauté internationale, qui n'a envoyé aucun observateur au référendum. La situation va se compliquer toutefois au plan politique avec la Russie, qui soutient la Transnistrie, et reconnaît ce résultat, alors que l'Union européenne atteind les frontières de la Moldavie avec l'adhésion de la Roumanie depuis le 1er janvier 2007.



Après l'effondrement de l'URSS en 1991, les usines locales de textile, métallurgie ou machines-outils, totalement tournées vers le marché soviétique, ont périclité ou fermé. L'économie est en grande partie contrôlée par le groupe Sheriff (stations essence, supermarchés..) qui entretient des liens opaques avec le pouvoir. La Transnistrie est considérée comme une plaque tournante de nombreux trafics dans l'est de l'Europe. La Russie, qui ne reconnaît pas non plus la république, y demeure toutefois très influente. Elle y maintient d'ailleurs quelque 1'400 soldats depuis la guerre de 1992 entre Transnistriens et Moldaves.


alors qu'elle est elle-même confrontée au séparatisme à l'intérieur de ses frontières, notamment dans le Caucase et en préservant le statu quo en Transnistrie, Moscou conserverait un avant-poste aux frontières de l'Europe, face à l'OTAN, sans bousculer les équilibres de frontières. L'exemple de la Transnistrie a inspiré les deux régions séparatistes pro-russes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, cette dernière a tenu un deuxième référendum sur son indépendance le 12 novembre 2006 (le premier référendum de 1992 n'a pas été reconnu au niveau international). Une très large majorité des votants semblent s'être prononcés pour cette indépendance. Le gouvernement géorgien, les États-Unis et l'Union européenne considèrent ce référendum comme illégal alors que la Russie le reconnait.

Le positionnement stratégique de Kaliningrad, aux frontieres polonaise et lithuanienne est aussi a retenir pour la suite de ce travail.